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Mise à jour des règles de transcription et de balisage – 14-01-2025

Note

Veuillez prendre note que les instructions de certaines balises, comme par exemple abréviation ou sic ou autres, mentionnent qu'il n'est pas nécessaire de faire ceci ou cela. Par exemple, il existe une liste d'abréviations qu'il n'est pas nécessaire de baliser. Nous écrivons ces instructions de cette façon car, en effet, ce n'est pas une erreur ou interdit de mettre une balise dans ces cas-là. Par contre, gardez à l'esprit que les réviseurs doivent réviser toutes les balises. Vous aurez vite compris que des balises inutiles ou des mots à baliser qui reviennent plusieurs fois sur une même page occasionnent un travail inutile et supplémentaire aux réviseurs. Nous vous demandons donc de bien vouloir baliser que lorsque c'est nécessaire. Merci pour votre coopération!

Règles de transcription

Casse (majuscule/minuscule)

Certains scripteurs forment certaines de leurs lettres en début de mot de la même manière (par exemple, A, O, M, N, S, T, etc..), peu importe si elle est majuscule ou minuscule. Puisque nous ne transcrivons pas les lettres majuscules selon leur taille mais plutôt selon leur graphie, voici comment il faut gérer de telles lettres (voir la note sur les lettres M et N de la page de graphie des Cahiers des intendants). Lorsque c’est le cas, il faut toujours écrire la lettre en minuscule sauf lorsqu’elle débute un nom propre ou que le mot commence une phrase. Par exemple, si une forme du M du scripteur est identique en minuscule ou en majuscule, il faudra écrire « milice » mais « Maurepas ».

Chiffres romains

Nous transcrivons les chiffres romains comme on les voit dans le texte, soit en majuscule ou en minuscule. Il faut écrire le « j » final dans certains nombres avec un « i », comme dans les exemples suivants :

xxvii (27 – Antoine Adémar)
xxiiii (28 – François Genaple)

Mots composés

Les scripteurs du XVIIe et XVIIIe siècles utilisaient très rarement le trait d’union ou le tiret. Ils écrivaient donc « cy devant », « grand pere », etc… De nos jours nous écrivons ces mots avec un trait d’union mais puisqu’il n’y a pas de tiret dans le manuscrit original, nous ne pouvons pas en ajouter. Il faut donc transcrire ces mots composés contemporains en deux mots, comme dans le texte. Par contre, si le scripteur a écrit « cydevant » en un seul mot, il faut le transcrire en deux mots « cy devant ».

Noms de famille

Les scripteurs n’écrivaient pas toujours les noms de famille de la même manière. Il arrive parfois que l’orthographe du nom de famille soit différent dans une même page. La règle de base est toujours d’écrire autant que possible comme le scripteur l’a fait (par exemple « delisle » ou « De l’isle », « delamartiniere » ou « De Lamartiniere »). On ne sépare pas la particule si le scripteur ne l’a pas fait (par exemple, « devaudreuil ») sauf si le scripteur a mis une lettre majuscule à l’intérieur du mot. Il faut lors séparer la particule du nom (« de Vaudreuil » et non pas « deVaudreuil », « de Lamartiniere » et non pas « deLamartiniere » ou « de la Martiniere » et non pas « delaMartiniere »). Il y a exception à cette règle si le scripteur a omis l’apostrophe. Il faut alors laisser la lettre majuscule dans le mot comme s’il y avait eu une apostrophe (par exemple « Jean dAilleboust dArgenteuil ». Ceci reste cohérent avec l’exemple « dEschange » dans la section Apostrophe des Règles de transcription.

Numéraires

Lors de transcriptions de manuscrits de la Nouvelle-France, il arrive fréquemment de voir des montants d’argent, le plus souvent en livres tournois. Une livre tournois valait 20 sols (ou sous, s.), et un sol valait douze deniers (d.). Il faut transcrire des montants comme celui-ci :

de la façon suivante : 16 4s 5d (ce qui signifie 16 livres tournois, 4 sols, 5 deniers). Nous préconisons d’accoler au dernier chiffre le symbole ₶ (voir unicode U+20B6) de la livre tournois, le s de sols et le d de denier et de les mettre en exposant.

Règles de balisage

Abréviation [abbrev]

gbic ou gvic

À la balise Abréviation [abbrev] des règles des balises textuelles, nous avions ajouté « gbic ou gvic (pour exprimer l’année 1600), et gbiic ou gviic (pour exprimer l’année 1700) » dans la liste des abréviations communes à ne pas baliser.

Par contre, à la rubrique gbic ou gvic des règles de transcription, nous écrivions ceci « Dans Transkribus, nous devons les transcrire en lettres et non pas en chiffres romains. Il est donc convenu d’écrire gbic ou gvic, selon que nous lisons un “b” ou un “v”. Il faut baliser cette expression avec la balise Abréviation [abbrev] mais il n’est pas nécessaire de mettre 1600 dans l’attribut de la balise. »

De toute évidence, il y a des contradictions que nous voulons corriger ici. Bien que ce soient des chiffres romains, gbic ou gvic sont représentés par des lettres. Pour le bien du grand public qui lira ces chiffres dans plusieurs documents et qui n’est pas familier avec cette particularité, nous vous demandons de bien vouloir baliser dorénavant ces chiffres romains avec la balise Abréviation [abbrev] et mettre sa valeur dans l’attribut @expansion (ex. 1600 ou 1700). Nous avons retiré « gbic ou gvic (pour exprimer l’année 1600), et gbiic ou gviic (pour exprimer l’année 1700) » de la liste des abréviations communes à ne pas baliser.

Mot avec un caractère spécial

Il faut mettre la balise Abréviation [abbrev] sur les mots contenant un caractère spécial comme symbole ou signe (par exemple sur « fesse » ou « Ȣtaȣois » ou « aꝑtenant » ) sauf pour les symboles uniques tels que &, £lt, et autres semblables. On met donc la balise abréviation sur le mot « fesse » et le mot complet en français moderne dans l’attribut expansion, soit « confessé » (voir la page Symboles et signes).

Mot avec article sans apostrophe

Si un mot abrégé commence par une voyelle et est précédé d’un article sans apostrophe, il faut baliser uniquement le mot en excluant l’article. Par exemple, dans l’expression suivante « lordce » , ajoutez la balise Abréviation [abbrev] uniquement sur « ordce » et mettez le mot complet en français moderne dans l’attribut expansion, soit « ordonnance », sans l’article « l » .

Lieu [place]

Voici le texte que nous avions jusqu’à maintenant pour expliquer la balise Lieu [place]  « Essentiellement les lieux d’endroits (toponymes) sans ajouts d’attributs. » Cependant, nous mettions aussi cette balise sur des lieux qui ne sont pas des toponymes (par exemple « Pays d’en Haut » ou « Hôtel-Dieu de Québec », etc…). Nous continuerons de saisir les noms de lieux comme auparavant sans ajouts dans les attributs sauf lorsqu’il s’agit de bâtiments. Si vous mettez la balise lieu [place] pour « Hôtel-Dieu de Montréal » ou le « palais de l’intendant » ou tout autre lieu correspondant à un bâtiment, il faut ajouter « bâtiment » (sans guillemets ni apostrophes) dans l’attribut ‘type‘.

Lieu [place] ou Organisation [organization]

Il n’est pas rare que nous soyons en présence d’une chaîne de mots qui pourrait tout aussi bien être considérée comme un lieu ou une organisation (par exemple « Hôtel-Dieu de Québec », « Gouvernement de Trois-Rivières », « Diocèse de Rouen », etc…). Ceci donne parfois lieu à des discussions prolongées dans les équipes. Les exemples précédents peuvent en effet être considérés comme un lieu délimité géographiquement ou une organisation privée, militaire, administrative, etc… Il faut alors comprendre le contexte et décider s’il s’agit du lieu géographique (par exemple, « untel transporté à l’Hôtel-Dieu de Québec » ou « tel ancêtre originaire du Diocèse de Rouen ») ou de l’organisation (par exemple, « mère supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec » ou « abbé untel incardiné au Diocèse de Rouen »). Nous vous encourageons à choisir ensemble la balise qui s’applique au sens. Il est inutile d’y ajouter les deux balises.