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Expressions et mots anciens

A

ains

« au contraire »
« Mais »
https://dvlf.uchicago.edu/mot/ains
https://www.cnrtl.fr/definition/ains
Collection “BAnQ-Qc, CN301, S266 Vachon, Paul (1655-1693), Document: 1419113, page 285, ligne: 1-14

andouille de tabac

« Feuilles de tabac préparées et liées en botte. » (https://www.cnrtl.fr/definition/andouilles)
voir aussi: JUNEAU Marcel, Etude de lexicologie franco-canadienne à partir de documents d’archives des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles (thèse de maîtrise), Université Laval (Québec), 1968, XX-176 p.
Collection “BAnQ-Rim, CN104, S26 Dionne, Joseph (1741-1779), Document: 1528476, page 3, lignes: 2-18, 2-19, 2-20

C

compter de Clerc à Maître

« On dit proverbialement, Compter de Clerc à Maître, (& en cette phrase le C final se prononce) pour dire, Ne rendre compte que de la recette & de la dépense, sans être chargé de rien de plus. » (https://www.cnrtl.fr/definition/academie4/clerc)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 34, page 212, ligne: 2-3

compéter et appartenir

Droit: Vieilli « Appartenir en vertu de certains droits. Ce qui lui peut compéter et appartenir dans la succession de son père.» (https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C3233)
Collection “BAnQ-Qc, CN301, S266 Vachon, Paul (1666-1691), Document: 1419124, page 477, ligne: 1-25

D

denier vingt

« Il se dit particulièrement de l’intérêt d’une somme principale, comme dans cette phrase, Placer son argent au denier vingt, au denier vingt-cinq, etc., Le donner à rente pour l’intérêt annuel d’un vingtième, d’un vingt-cinquième, etc., c’est-à-dire, à cinq pour cent, à quatre pour cent, etc. Les rentes de l’hôtel de ville avaient été d’abord constituées sur le pied du denier douze, ensuite elles furent mises au denier seize, au denier vingt, au denier quarante, etc. On réduisit les rentes à tel denier. Ce sens a vieilli ; on n’emploie guère maintenant que les locutions, À quatre pour cent, à cinq pour cent, à six pour cent, etc. » (https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A7D0747)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 30, ligne: 3-25

E

endroit soy / en droit soi

« En droit soi : expression du langage juridique, originellement orthographiée endroit soi (endroit : au sens de en ce qui le concerne comme dans l’expression à son endroit), qui signifie chacun pour ce qui le regarde (Académie, 1718, art. « Endroit »). » (https://www.unicaen.fr/puc/sources/castel/Economie/chemins.xml/focus/chemins_3_5_p21.html)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 104, ligne: 3-29

! Note : Puisque « endroit » dans cette expression est parfois écrit en un mot et d’autres fois en deux mots, selon la période, nous demandons aux transcripteurs de l’écrire comme le scripteur l’a écrit.

en robe

« Dans le commerce du XVIIe siècle, l’on distinguait plusieurs espèces de castor : le castor gras était le castor mis en robe et longtemps porté par les Sauvages; le demi-gras, mis en robe, n’ayant jamais été porté; le moscovite, sorti de la bête, n’était ni passé en robe, ni mis en usage quelconque et convenait le mieux à la vente en Moscovie, pays très froid;… » (http://agora.qc.ca/dossiers/castor)
« Le castor gras avait le plus de valeur parce que les longs poils étaient tombés et que le duvet avait déjà été engraissé et s’était épaissi au contact de la peau humaine. On l’appelait aussi castor de robe, ce qui montre bien comment il avait acquis sa valeur. » (https://digital.library.mcgill.ca/nwc/french/history/01b.htm)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 108, ligne: 5-4

ès

« Ès (= en matière de, en), ancienne forme contractée de en les, n’est employé que devant un nom pluriel, dans quelques expressions figées : ès lettres, ès sciences (docteur ès lettres, licencié ès sciences), ès qualités (agir ès qualités), et dans quelques noms de lieux (Riom-ès-Montagnes). » (https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%C3%A8s/30910)
(Note de balisage : Dans les actes notariés de la Nouvelle-France, il est souvent utilisé dans l’expression « es mains » ou « es dits mains » ou « es noms » ou « es dits noms ». Prenez note que ‘es dits’ ou « es d. » s’écrit en deux mots sauf si le « d » n’a pas de point indiquant une abréviation. Dans ce cas, on transcrit « esd », on ajoute la balise abréviation et on écrit « es dits » dans l’attribut expansion.)
Collection “BAnQ-Qc, CN301, S238 Rageot, Gilles (1666-1691), Document: 1419140, page 542, ligne: 2-33

estoc

« Estoc, se prend quelquefois, figurément, pour Ligne d’extraction. Il est de bon estoc. Les biens qui viennent de son estoc. Dans ce sens, il est vieux.
En termes de Pratique ancienne, Biens de côté estoc et ligne, se disait Des biens propres de ligne. »
(https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A7E1686)
Collection “BAnQ-Rim, CN104, S26 Dionne, Joseph (1741-1779), Document: 1494347, page 148, ligne: 2-5

G

gbic ou gvic / gbiic ou gviic

Les notaires de la Nouvelle France du XVIIe et XVIIIe siècles utilisaient parfois la forme gbic ou gvic pour exprimer l’année 1600, et la forme gbiic ou gviic pour exprimer l’année 1700. Cette abréviation qui est le résultat d’une évolution dans la façon d’écrire les chiffres romains xvi (16) suivis du c (100), souvent en exposant, a pris la forme écrite des lettres suivantes gbic ou gvic. Dans Transkribus, nous devons les transcrire en lettres et non pas en chiffres romains. Il est donc convenu d’écrire gbic ou gvic, selon que nous lisons un “b” ou un “v”.

Voir en référence l’article « L’abréviation de ‘mille six cent’ dans les documents du 17e siècle » de E.Z. Massicotte dans le Bulletin des Recherches Historiques, Vol. XXI No VII, juillet 1915, page 215  (https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2657177)

I

interrogatoire (ou interroger) sur faits et articles

« Procédure au moyen de laquelle une des parties cherche à provoquer de la part de l’autre, un aveu judiciaire sur les faits du procès.» (https://www.cnrtl.fr/definition/interrogatoire)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 30, ligne: 3-33

L

la légitime

« Le terme légitime, au sens strict, désigne le résultat d’une action que le droit romain accorde aux enfants contre les héritiers institués par le testament de leur auteur : quand un père dépouille ses enfants par l’institution d’autres héritiers dans son testament, ses enfants ont le droit de se retourner contre ces dispositions et de demander aux héritiers institués de leur donner une partie des biens du de cujus, une legitima pars, une part légitime. Par extension, le terme légitime en est venu à signifier, à la fois, le droit de l’enfant à une part des biens dans la succession testamentaire de son père et la part des biens paternels elle-même. Chaque enfant a droit à sa légitime. Le fondement de l’action est l’affection présumée du père pour ses enfants, qui doit l’inciter à leur laisser au moins une partie de son patrimoine lorsqu’il fait son testament. »
(https://books.openedition.org/puam/892?lang=fr)
Collection “BAnQ-Qc, CN301, S266 Vachon, Paul (1655-1693), Document: 1419124, page 240, ligne: 1-15

M

meubles morts et meubles vifs

« Jusqu’au Code Civil Napoléon, 1807, la France avait plusieurs droits coutumiers : un par province. Ils classaient les biens en immeubles et meubles, les meubles étant uniquement tout ce qui n’était pas immeuble. Dans tout ce qui n’était pas immeuble on avait généralement les meubles morts et les meubles vifs. Et les meubles vifs étaient tous les animaux, puisqu’ils étaient mobiles et vivants. » (http://www.odile-halbert.com/wordpress/?p=26293)
Collection “BAnQ-Qc, CN301, S266 Vachon, Paul (1655-1693), Document: 1419113, page 285, ligne: 1-14

mus et à mouvoir

« En termes de Procédure, Tous procès mus et à mouvoir, Tous procès présents et futurs. Pour terminer tous procès mus et à mouvoir. » (https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A8M1658)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 124, lignes: 5-3 et 5-11 et 5-12

N

ne varietur

Expression latine « DROIT. Sans possibilité de changement. Faire parapher, signer un acte ne varietur. Dans le droit de famille: (…) la loi a déterminé ne varietur tous les effets du mariage, mais l’accord des deux époux, leur contrat, est la condition pour que ces effets se réalisent à leur égard, pour que le statut de gens mariés leur soit appliqué (Précis de dr. civil, Paris, Dalloz, t.1, 1950, p.30).» (https://www.cnrtl.fr/definition/ne%20varietur)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 168, ligne: 5-5

P

provenu (le)

« Le profit qui provient d’une affaire. Le provenu de cette affaire monte à tant. » (https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A3P1756)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 34, page 249, ligne: 1-13

R

real, -aux

subst. masc. « Ancienne monnaie d’Espagne, du Portugal, de certains pays d’Amérique centrale et du Sud, parfois encore utilisée comme unité de compte (valant un quart de peseta en Espagne). » (https://www.cnrtl.fr/definition/reaux)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 139, ligne: 4-13

rumb de vent

Expression trouvée à plusieurs dans les cahiers des intendants, mais aussi chez des notaires.

S

sort principal

« Sort: en termes de Jurisprudence, est le fonds, le capital d’une somme qui porte interests. Les usures justifiées s’imputent & se deduisent sur le sort principal. Quand on paye bien une rente, on ne peut estre obligé à payer le sort principal, sinon en cas de stellionat, ou de diminution frauduleuse de l’hypotheque. » (https://dictionnaire.lerobert.com/definition/sort et https://www.littre.org/definition/sort)
Collection “BAnQ-Rim, CN104, S26 Dionne, Joseph (1741-1779), Document: 1520308, page 5, ligne: 1-22

surcéance

subst. fém.,jur.,vx. « Fait de surseoir; suspension momentanée (de quelque chose); temps durant lequel on surseoit » (https://www.cnrtl.fr/definition/surs%C3%A9ance)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 138, ligne: 3-21

T

tenir la main à l’exécution

« Figuré: Tenir la main à quelque chose, Veiller de près à ce qu’on l’exécute, à ce qu’on l’exécute bien. Je vous réponds que la chose se fera, je me charge d’y tenir la main. Par extension, Il ne faut pas que cet abus se reproduise, tenez-y la main. »  (https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A8T0371)
« TENIR, signifie encore, Faire executer quelque chose. (…) La Cour enjoint aux Juges inferieurs de tenir la main à l’execution de ses reglements. »
(https://dictionnaire.lerobert.com/definition/tenir)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 104, ligne: 3-28

tierçon

« Tiers d’une mesure entière. Un tierçon de muid est de quatre-vingt-seize pintes (Ac. 1835, 1878). P. méton. Tonneau de cette capacité. Deuillet possède plus de quarante tierçons dans sa cave (Chardonne, Varais, 1929, p. 172). » (https://www.cnrtl.fr/definition/tier%C3%A7on)
Collection “BAnQ-Qc, E1 (Fonds Intendant), Document: Cahier 1, page 145, ligne: 4-4

trait

« P. méton. Corde, lanière, pièce de harnais servant à tirer une voiture attelée. Une paire de traits (Ac.). D’un revers, en me relevant, je fendis la figure d’un gueux de charretier en train de couper les traits pour se sauver (Erckm.-Chatr., Hist. paysan, t. 2, 1870, p. 187). » (https://www.cnrtl.fr/definition/trait/1)
Collection “BAnQ-Rim, CN104, S26 Dionne, Joseph (1741-1779), Document: 1528623, page 60, ligne: 1-42