Le regroupement « Les Gardenotes » sera présenté par MM. Pierre Dubois et André Morel lors de leur conférence avec M. Maxime Gohier, professeur d’histoire à l’Université du Québec à Rimouski, au colloque « Jetons l’encre au Rimouski de nos ancêtres, Chroniques historiques et outils de recherche ».
Cette conférence se tiendra le 23 septembre 2023 dans le cadre du colloque régional de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie, organisé cette année à Rimouski par la Société de généalogie et d’histoire de Rimouski. MM. André Morel, Pierre Dubois et Maxime Gohier, professeur d’histoire à l’Université du Québec à Rimouski, présenteront la conférence « L’intelligence artificielle au service de la recherche généalogique : le projet Nouvelle-France numérique, Les Gardenotes et le logiciel Transkribus ».
Voici le Résumé de cette présentation
« Depuis quelques années, des développements technologiques ont profondément transformé les pratiques de la recherche généalogique. La numérisation croissante des archives, le développement de logiciels spécialisés et la mise en ligne de nombreuses bases de données ont grandement facilité la recherche dans les registres d’état civil et autres sources documentaires utiles, tout en permettant un partage efficace de l’information au sein de communautés de chercheuses et chercheurs de plus en plus vastes. Un nouveau tournant est cependant sur le point de se produire, avec les avancées récentes de l’intelligence artificielle et le développement d’outils de reconnaissance des écritures manuscrites (RÉM), qui permettent désormais de transcrire automatiquement les archives manuscrites anciennes.
Notre communication propose de présenter ces nouvelles technologies de reconnaissance des écritures manuscrites, et notamment le logiciel d’intelligence artificielle Transkribus, tout en soulignant la contribution que ces technologies peuvent apporter à la recherche généalogique ainsi que leurs limites. Nous présenterons aussi les projets Nouvelle-France numérique et Les Gardenotes, qui œuvrent en collaboration à mieux intégrer les pratiques de recherche citoyennes et scientifiques. Les résultats obtenus jusqu’ici par cette association d’intérêts, de pratiques et d’expertises pavent la voie à une véritable révolution dans le domaine de la recherche généalogique, mais soulèvent en même temps des enjeux concrets liés à collaboration à grande échelle entre chercheuses et chercheurs de différents horizons. »